Rencontre du chêne vert (2), poursuite de l’expérience

Par AFBE|16 décembre 2020|Arbres, Biophilie, Ecotherapie, Paysage|

Le chêne vert s’accommode de situations arides, rudes et extrêmes du moment qu’il est bien exposé au soleil.

Cette faculté est un atout. Elle a permis à certains sujets de vivre plus longtemps en échappant à la prédation humaine. En effet le chêne vert pousse très lentement ce qui confère une certaine qualité à son bois qui a toujours été recherché.

Pour rencontrer ces beaux arbres il faut s’éloigner des bois, quitter les sentiers et gagner les éboulis des flancs sauvages de la montagne.

Votre peine sera récompensée.

Au royaume des chamois, le chêne vert offre abri, ombrage et poste d’observation.

Sous sa ramure c’est le calme qui encore une fois vous saisit et vous pénètre.

Lentement, en présence, vous prenez le temps d’une expérience sensorielle et panoramique.

L’ombre est dense mais jamais froide. La canopée est immuable et toujours lumineuse.

Ce qui “résonne” c’est l’ancrage, la solidité, la profondeur des racines…

La rugosité “touchante” de l’écorce lentement élaborée.

L’odeur puissante d’une présence animale sauvage et libre.


Juste quelques traces de son existence…

Le temps s’arrête, l’existence avec lui…

Il vous sera difficile le moment venu, de vous arracher à cette atmosphère et de devoir quitter ce royaume.

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A propos AFBE

France CRIOU est présidente de l'Association Française de Biophilie et d'Ecothérapie Médecin et Paysagiste elle exerce comme Consultante Conseil et Formatrice en Thérapies par la relation à la Nature (conception de jardins thérapeutiques, programmes d'hortithérapie, ecothérapie) pour les professionnels et les particuliers